Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Les Musulmans en France

18/08/2010 16:29

Les Musulmans en France


Les Musulmans en France  

Courants, institutions, communautés : un état des lieux 

de Bernard Godard et Sylvie Taussig  

 

Editeur : Robert Laffont  

Collection : Pluriel  

Parution : Février 2007  

ISBN : 222 110 4730

 

Résumé du livre 

Dans un souci d'objectivité, les auteurs ont cherché à comprendre qui sont les millions de personnes, partageant notre quotidien et qui appartiennent à cette religion, volontairement ou non, plus ou moins activement, voire passivement ou de manière ouvertement critique. Menée à partir de statistiques officielles, cette enquête permet d'appréhender non pas un islam, mais tous les islams de France qui se font face, s'épaulent ou se concurrencent. On saisit à quel point l'islam n'est pas le même selon les communautés (algérienne, marocaine, tunisienne, etc .), ni selon les orientations (sunnite ou chiite). On vérifie les nuances qui opposent, on suit les débats opposant les réformistes aux fondamentalistes, les laïcs aux convertis, mais aussi tous les mouvements marginaux, qui seront peut-être majoritaires dans l’avenir. Enfin, on voit se dessiner, région par région, une carte de France avec des forces nouvelles, entre éthique, business et traditionalisme. Sans se substituer aux autorités politiques ou religieuses, les auteurs posent aussi toutes les questions sur la viabilité des rapports entre islam et république. Quel financement pour les lieux de culte ? Quelle formation pour les imams ? Qui détient l'autorité religieuse ? Autant de questions qui engagent, au-delà de la communauté musulmane, l'avenir de tout notre pays.  

Le Mot de l'éditeur 

À l’heure où la question de l’islam est plus que jamais l’objet de tous les débats, voici le premier livre de référence, ni religieux ni polémique, consacré à ce sujet.
Ce précis de l’islam en France se distingue par son approche sociologique et clairement dépassionnée. Dans un souci permanent d’objectivité, Bernard Godard et Sylvie Taussig ont cherché à comprendre qui sont les millions d’hommes et de femmes, partageant le quotidien de tous les Français, qui appartiennent à cette religion, volontairement ou non, plus ou moins activement, voire passivement ou de manière ouvertement critique.
Menée à partir de statistiques officielles, cette enquête à la fois exhaustive et serrée permet d’appréhender non pas un islam, mais tous les islams de France qui se font face, s’épaulent ou se concurrencent. Ce livre est une radioscopie étonnante, qui surprendra par sa richesse humaine, la diversité de ses courants, mais aussi de ses oppositions internes, souvent tranchées. On saisit à quel point l’islam n’est pas le même selon les communautés (algérienne, marocaine, tunisienne, etc.), ni selon les orientations (sunnite ou chiite). On vérifie toutes les nuances qui opposent, par exemple, les musulmans originaires de Turquie à ceux qui viennent d’Asie, de même que l’on suit les débats opposant les réformistes aux fondamentalistes, les laïcs aux convertis, mais aussi tous les mouvements marginaux, qui seront peut-être majoritaires demain. Enfin, on voit se dessiner, région par région, une carte de France avec des forces nouvelles, entre éthique, business et traditionalisme.
Sans se substituer aux autorités politiques ou religieuses, les auteurs posent aussi toutes les questions sur la viabilité des rapports entre islam et république. Quel financement pour les lieux de culte ? Quelle formation pour les imams ? Qui détient l’autorité religieuse ? Autant de questions qui engagent, au-delà de la communauté musulmane, l’avenir de tout notre pays.

Les auteurs

Bernard Godard, né en 1950 au Maroc, est licencié en sociologie et diplômé de l'INALCO. Commandant de la police nationale où il est entré en 1976, il est appelé au cabinet de J.-P. Chevènement où il est chargé du dossier islam, puis poursuit sa mission au cabinet de D. Vaillant (1997-2002). Il est nommé en 2002 chargé de mission au Bureau central des cultes du ministère de l'Intérieur sur le même dossier. Il a créé le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Sylvie Taussig est née en 1969, à Paris. Traductrice, elle est aussi auteur de deux romans, Prison (Éditions d'écarts, 2000) et Patron Titan (Galaade, 2006). Sylvie Taussig a été rédactrice en chef de Cités Islam en France (2003). 

Notre avis 

Un livre que nous recommandons pour mieux appréhender la confession de nombreux citoyens en France surtout en cette période de jeûne de Ramadan qui est une de leurs fêtes les plus importantes. Nous le conseillons également à tous les ignorants qui ne cessent sur divers blogs de déverser des flots d’injures et de haine contre des citoyens de confessions musulmanes qui ne demandent dans leur grande majorité qu’à vivre en paix dans le respect des lois républicaines. 






Joseph Stiglitz, théoricien d’un autre système économique (2)

18/08/2010 14:58

Joseph Stiglitz, théoricien d’un autre système économique (2)


Dans « Le triomphe de la cupidité », le prix Nobel d’économie 2001 ne se contente pas de conter la crise. Il fait également de très nombreuses propositions pour tirer les leçons de nos erreurs.
Sa vision des plans de relance
Comme Paul Krugman, il juge le plan de relance insuffisant car Washington doit compenser les budgets des Etats, qui coupent dans les dépenses et augmentent les impôts. Il démonte l’équivalence ricardienne qui veut que les ménages réagissent à l’évolution des dépenses de l’Etat (en épargnant davantage si les dépenses publiques augmentent par anticipation d’une hausse des impôts) en soulignant que l’épargne avait baissé après les baisses d’impôt de 2001, en dépit des déficits.
Il définit sept principes à un plan de soutien à l’économie : être rapide, être efficace (bon effet multiplicateur), s’attaquer aux problèmes de long terme, se concentrer sur l’investissement, être juste (par opposition aux baisses d’impôt de l’administration Bush) et cibler les zones de pertes d’emploi. Le rebond assez vif de la croissance dès le 2ème semestre 2009 semblait indiquer que ses critiques étaient un peu fortes mais le ralentissement actuel pourrait au contraire prouver qu’il avait raison.
Il soutient que l’Etat aurait dû refinancer les ménages sous l’eau à des taux préférentiels au lieu d’aider les banques et ainsi créer un ruissellement par le bas. Pour lui, l’Etat aurait dû prêter à 2% aux ménages en difficultés, ce qui aurait réduit radicalement leur mensualité. Ainsi le taux de défaut aurait baissé et les banques se seraient mieux portées du fait de la meilleure santé des ménages. Au contraire, les aides aux banques n’ont provoqué aucun ruissellement vers le bas.
Une révolution financière
Revenant sur les crises des pays émergents d’Asie et d’Amérique Latine, il souligne le danger des mouvements anarchiques de capitaux et soutient que « le système financier doit être un moyen au service d’une fin, pas une fin en soi ». Pour lui, la réglementation doit « empêcher les banques d’exploiter les citoyens pauvres ou peu instruits » et « garantir la stabilité du système financier », exactement de que les « de-régulateurs » ont réussi à détruire.
Il propose de taxer les banques et critique l’indépendance des banques centrales pour leur consanguinité avec le secteur bancaire et leur côté anti-démocratique. Il souligne la bonne gestion du Brésil et de l’Inde, où elles ne sont pas indépendantes. Pour lui, « la politique économique implique des arbitrages – des perdants et des gagnants – et on ne peut laisser ce genre de décision aux seuls technocrates. (…) La politique monétaire demande d’arbitrer entre chômage et inflation. »
Il dénonce le biais des banquiers centraux qui voient « l’inflation comme le mal suprême » et qui « prétendent que l’inflation est particulièrement dure pour les pauvres ». Pour lui, « quand on entend les banquiers prendre fait et cause pour les pauvres, on doit se méfier. La vérité est que ceux qui perdent le plus sont les porteurs d’obligation ». Il propose la création d’une réserve mondiale (par émission annuelle d’une nouvelle monnaie de réserve) qui permettrait de compenser les déficits commerciaux d’ampleur raisonnable et limiter la course aux excédents.
Une réforme de la finance
Il constate amèrement que la réforme de la finance n’avance pas et propose des solutions : fonder les rémunérations sur les résultats à long terme, maintien des ventes à découvert et du « marked-to-market » pour garder une discipline de marché, instauration de normes prudentielles contra-cycliques (augmenter les exigences de fonds propres quand la conjoncture est bonne), limiter la titrisation car la complexité réduit la transparence, limiter l’effet de levier et, puisque les banques sont trop grandes pour faire faillite, ne pas hésiter à les diviser, comme l’a suggéré le gouverneur de la Banque d’Angleterre.
On peut néanmoins porter quelques critiques sur ce livre. Il écrit qu’ « il est certain que des choses vont changer à cause de la crise. Le retour au monde d’avant crise est exclu », ce qui semble très optimiste aujourd’hui. Il oublie le biais extrêmement inégalitaire du système éducatif étasunien et surtout dénonce plusieurs fois le risque protectionniste, sans plus argumenter sur le sujet alors qu’il souligne le « casse-tête industriel » des sociétés occidentales, où l’emploi industriel diminue.
Ce livre est très rafraîchissant car Joseph Stiglitz propose beaucoup et n’hésite pas à casser des tabous pourtant extrêmement forts comme la libre-circulation des capitaux ou l’indépendance des banques centrales. Dommage qu’il ne le fasse pas pour le libre-échange.
Source : Joseph Stiglitz, « Le triomphe de la cupidité », LLL, Les Liens qui Libèrent





Communiqué de presse

18/08/2010 10:14

Communiqué de presse


Le comité DLR de la 14ème circonscription du Pas de Calais partage la vive émotion ressentie par Mr Guy Delcourt, Député et Maire de Lens, face à la parodie insultante diffusée sur France 4 dans le cadre de l’émission « On achève bien l'info». Nous partageons sa colère et dénonçons ce pseudo – humour ravageur qui jette l’opprobre sur toute une population et accentue les facteurs de divisions nationales. Nous nous étonnons également que ce soit une chaîne de France Télévision qui ai diffusé ce monument de bêtise qui insulte la région, mais aussi la France dans ses valeurs de respect d’autrui. 

Toutefois, nous rappelons à Mr Delcourt que, le fait que la population du bassin minier puisse disposer d’une image aussi déplorable, est en majorité dû à sa propre formation politique. Le PS tendance guédiste est établis sur le bassin minier depuis longtemps, trop longtemps. Il a maintenu la population  dans un état de sujétion et de dépendance pour régner sans partage. On en voit les effets négatifs aujourd’hui… 

 

Le comité DLR de la 14ème circonscription 



Commentaire de cimares (17/09/2010 12:00) :

voilà une analyse très proche, pour ne pas dire identique à celle que je développe depuis des années auprès de mes propres amis politiques. Cette analyse n'est pas seulement à appliquer au PS du Pas de Calais. Elle est aussi vrai pour les privilégiés des Hauts de Seine, mais depuis moins longtemps à l'échelle du temps qui nous sépare de la fin de la guerre. C'est pour cela que la démocratie doit mettre en place des contre-pouvoirs, pour éviter les effets d'un système amenant l'endogamie dans toutes ses strates. Et sur ce sujet, le Pas de Calais est bien placé; c'en est même une caricature. Il faut vraiment être imprégné de cette culture du chef pour être aveuglé à ce point et ne pas s'en apercevoir. Maintenant, il faut aussi le dire et le dénoncer: c'est encore autre chose parce que, dans cet environnement culturel qualifié de "guediste", celui qui le dira se retrouvera mis au ban; dans le système bien de chez nous il se trouvera menacé et risquera son emploi avec les moyens indignes utilisés par les tenants du pouvoir.





Joseph Stiglitz, pourfendeur des plans de sortie de la crise

17/08/2010 11:40

Joseph Stiglitz, pourfendeur des plans de sortie de la crise


L’auteur s’est fait connaître à la fois comme prix Nobel d’économie 2001 et également comme critique radical des pratiques du FMI, qu’il a dénoncées dans son livre « La grande désillusion ». Il vient de publier « Le triomphe de la cupidité », que je vous recommande vivement.
Une analyse de la crise
Joseph Stiglitz propose une bonne synthèse, centrée sur les Etats-Unis. Pour lui, la cause est financière : « il y avait une bulle, et elle a éclaté, en apportant la dévastation dans son sillage. Cette bulle était alimentée par des prêts douteux des banques, qui acceptaient pour nantissement des actifs dont la valeur était gonflée par la bulle. Des innovations récentes ont permis aux banques de cacher une bonne partie de leurs prêts pourris, de les retirer de leur bilan, et d’accroître ainsi leur effet de levier, ce qui a rendu la bulle encore plus grosse et le chaos quand elle a éclaté encore plus grave ».
« La crise n’est pas un cataclysme qui serait ‘arrivé’ aux marchés financiers ; elle est de fabrication humaine : Wall Street se l’est lui-même infligée, à lui et au reste de la société. » Il dénonce le rôle d’Alan Greenspan, mis en place par Ronald Reagan pour favoriser une déréglementation à laquelle Paul Volcker était moins favorable. Il dénonce la course trimestrielle aux profits et la titrisation, qui permet surtout aux banques d’empocher de juteuses commissions et qui a relâché l’évaluation des prêts du fait qu’ils sont ensuite sortis des comptes.
Joseph Stiglitz décrit un monde financier mal conçu où les différentes incitations poussent tous les acteurs à adopter un mauvais comportement. Les prêts hypothécaires étaient conçus de manière à maximiser les gains des banques et la titrisation leur permettait de ne pas vraiment faire attention au risque de remboursement. Enfin, les modèles étaient mal étudiés pour prévoir les risques de risque puisque selon ceux couramment utilisés, « le type de krach boursier qui s’est produit le 19 octobre 1987 ne pouvait survenir qu’une fois toutes les 20 milliards d’années »…
L’auteur en profite pour dénoncer les excès d’un système inégalitaire puisque le revenu réel médian des ménages a baissé de près de 4% de 2000 à 2008 (alors que le prix de l’immobilier s’envolait et que le PIB par habitant a cru de 10%), preuve que seule une petite minorité en profitait. La croissance était alimentée par le crédit, les extractions hypothécaires des ménages pouvant représenter jusqu’à 7% du PIB en une année. Et cette inégalité se retrouve dans les aides aux banques alors que les ménages surendettés voient leur maison saisie : « les spéculateurs sont mieux traités que les travailleurs ».
Une critique féroce des administrations Bush et Obama
Joseph Stiglitz a la dent dure avec le précédent président, dont il rappelle toutes les déclarations infirmées par la réalité. Son analyse détaillée du TAARP (le plan de sauvetage des banques) fait froid dans le dos : 150 milliards de dollars pour acheter les votes du Congrès, les 180 milliards pour AIG. Il affirme même que les contribuables ont été « volés ». Il dénonce le fonds de rachat d’actifs toxiques, financé à 92% par l’Etat, qui en supporte les pertes mais ne recevra que 50% des profits (le reste allant au secteur privé, qui, en plus, peut se délester de ses actifs les plus pourris).
Mais il n’est guère moins dur avec Barack Obama, dont il qualifie la stratégie de « navigation à vue ». Pour lui, « il est frappant que le président Obama, qui avait fait campagne en promettant le changement auquel on peut croire, n’ait que légèrement redisposé les fauteuils sur le pont du Titanic ». Il dénonce le deux poids deux mesures d’une administration pour laquelle « les contrats des cadres supérieurs d’AIG étaient sacro-saints, mais les accords salariaux des ouvriers des entreprises automobiles qui recevaient de l’aide devaient être renégociés ».
Il souligne aussi les avantages que Goldman Sachs a tirés du sauvetage d’AIG (13 milliards de dollars) ou les milliards de bonus distribuées par des entreprises qui n’avaient pourtant dû leur survie qu’à l’aide de l’Etat. En un sens, il dénonce le gouvernement des banques, qui tirent profit de leur taille pour imposer la collectivisation de leur perte alors qu’elles conservent bien les profits. Il dénonce également les cadeaux de la Fed à l’ensemble du système bancaire. Il souligne enfin que cela correspond à la logique des plans de sauvetage du FMI, qui protègent toujours les créanciers occidentaux…
Joseph Stiglitz jette toute son autorité dans une analyse impitoyable qui montre la responsabilité des banques, qui ont engrangé d’immenses profits avant d’être sauvées par l’Etat alors que les citoyens ont triplement perdu : leur maison, la facture du TAARP et parfois leur emploi.
Source : Joseph Stiglitz, « Le triomphe de la cupidité », LLL, Les Liens qui Libèrent
Demain, Joseph Stiglitz, théoricien d’un autre système économique
Laurent PINSOLLE





Lutte contre l’insécurité : l’esbroufe, encore et toujours !

17/08/2010 11:35

Lutte contre l’insécurité : l’esbroufe, encore et toujours !


Vendredi matin dernier, un titre du Figaro a attiré mon attention : « Prison ferme pour les agresseurs des policiers » J’imagine aisément la satisfaction du lecteur : enfin de la fermeté !
Malheureusement, il suffisait de lire l’article pour comprendre qu’il n’en était rien. Les agresseurs de policiers victimes à Perpignan d’un véritable guet-apens (avec 21 jours d’interruption de travail) ont été condamnés par le Tribunal à six mois de prison, dont cinq avec sursis ! Où est donc la fermeté ?
Sachant, surtout, qu’à cause de la dernière loi pénitentiaire qui supprime l’incarcération pour les condamnations à moins de deux ans de prison fermes, l’agresseur sera tout juste sermonné et devra subir une simple peine alternative (souvent même pas exécutée).
La réalité ne correspond donc pas du tout au titre. Mais, au moment où le président de la République s’agite dans tous les sens, le Figaro a dû se sentir obligé de prêter foi à sa communication.
Le laxisme judiciaire, qui est le fruit à la fois de l’insuffisance des moyens mis à la disposition de la Justice et des lois voulues par le Gouvernement actuel, explique bien évidemment l’impunité quasi totale dont bénéficie les voyous.
Le débat de cet été a porté sur la déchéance de nationalité qui ne concernera que moins de dix cas par an mais cela a permis de ne pas parler des vrais enjeux : le manque d’effectifs dans les commissariats, les 32 000 peines annuelles jamais exécutées, les mafias d’Europe de l’Est qui profitent de la suppression des frontières, le trafic de drogue qui progresse !
Comment nos concitoyens pourraient-ils s’y retrouver alors que tout n’est qu’annonce, émotion, hyper-médiatisation, zapping permanent…
Pour fonctionner, la démocratie a besoin d’un débat public qui éclaire le choix des citoyens.
Hélas, cet été aura sans conteste marqué une étape supplémentaire dans le recul de la démocratie en France.
Pour autant, il ne faut pas se résoudre au naufrage annoncé, tout au contraire. C’est l’honneur de la politique que de s’attaquer avec sérieux aux problèmes du pays, d’exprimer haut et fort des convictions et de proposer les solutions concrètes qui en procèdent.
La tâche est certes beaucoup plus ardue aujourd’hui qu’hier, à l’heure où le pourrissement de la situation entretenu par les gouvernements successifs depuis 10 ans, produit tous ses effets délétères. Elle n’en est que plus impérieuse et urgente…
NDA





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